1,2 million de foyers verront leur quotidien bousculé en novembre 2025. Ce n’est pas une estimation sortie d’un rapport poussiéreux, mais bien la réalité annoncée : les horaires des heures creuses d’électricité vont changer, tout comme le visage de la retraite pour des centaines de milliers de Français. Derrière ces mesures, des ajustements tarifaires et des critères de calcul repensés. Les conséquences ? Bien réelles, très concrètes, et loin d’être uniformes pour tout le monde.
Les horaires des heures creuses d’électricité vont donc évoluer. Selon la région où l’on vit et selon son fournisseur, la plage où l’électricité coûte moins cher ne sera plus la même. Pour de nombreux ménages, cette modification ne se limite pas à un simple changement d’habitude : elle entraîne aussi une adaptation du budget. L’impact ne sera pas uniforme. Un foyer chauffé à l’électricité en zone rurale verra ses factures différemment d’un appartement citadin chauffé au gaz. Chaque profil de consommation sera affecté à sa manière.
En parallèle, une nouvelle revalorisation des pensions de retraite est attendue. Ce n’est pas qu’une hausse ponctuelle : les critères d’accès changent, les modalités de calcul aussi. Certains retraités touchant peu verront leurs droits évoluer, tandis que des mesures spécifiques tenteront de limiter les écarts de niveau de vie. Les retraités aux revenus modestes, tout comme certaines professions, bénéficieront d’un coup de pouce. Mais la mécanique sera plus complexe, exigeant un suivi attentif de chaque dossier.
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Ce qui va changer en novembre 2025 pour l’électricité et les retraites
Novembre 2025 marquera un tournant décisif sur plusieurs fronts. Les annonces se multiplient, les arbitrages s’accélèrent. Côté électricité, la question de la consommation énergétique reste brûlante. Les mesures attendues concernent d’abord l’évolution des tarifs, mais aussi une révision des aides financières.
Le gouvernement affiche une volonté claire : diriger les soutiens vers la transition écologique. On ne parle plus seulement d’incitations générales, mais de coups de pouce ciblés pour l’isolation thermique, l’installation de systèmes de chauffage performants ou l’achat de véhicules électriques. L’épargne responsable gagne du terrain, et les primes à la rénovation énergétique seront redessinées pour atteindre les ménages les plus exposés à la précarité.
Dans le dossier des retraites, la revalorisation se précise. Plusieurs centaines de milliers de retraités, en particulier, verront leur pension de base et leur complémentaire réévaluées. L’inflation et le pouvoir d’achat sont au cœur des débats : l’ASPA, notamment, sera adaptée pour mieux tenir compte des situations individuelles, en particulier hors des grandes villes et pour les publics fragiles.
Voici les grandes lignes des changements prévus :
- Révision des primes dédiées à l’isolation thermique et aux travaux de rénovation énergétique
- Modification des critères de revalorisation des pensions, avec un impact direct sur le secteur privé à travers l’Agirc-Arrco
- Renforcement des dispositifs pour l’acquisition de véhicules électriques
- Nouvelle approche pour attribuer les aides, en tenant compte des revenus et de la localisation
L’enjeu écologique ne quitte plus l’agenda politique, tout comme la volonté d’instaurer davantage de justice sociale. Les décisions définitives se préciseront dans les mois à venir, mais l’orientation générale est déjà tracée.
Heures creuses d’électricité : quels nouveaux horaires et qui sera concerné ?
La période des heures creuses va être redéfinie par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) à l’automne 2025. L’objectif est clair : mieux coller aux besoins du réseau, éviter les pics de consommation, et introduire plus de souplesse dans la façon dont on consomme l’électricité. Ce changement va bien au-delà d’un simple décalage d’horaires. On parle d’une refonte qui va permettre d’adapter la consommation à la réalité de chaque territoire.
Enedis, en charge de la distribution, a déjà expérimenté plusieurs configurations. Demain, selon la densité du réseau local et la zone géographique, les fournisseurs d’électricité proposeront jusqu’à trois plages horaires différentes. Les grandes agglomérations pourraient voir émerger des plages l’après-midi (14h-17h), alors que les zones rurales conserveront plutôt des créneaux nocturnes (22h-6h). Les premiers concernés seront les ménages équipés d’un compteur Linky, mais cette généralisation ne tardera pas.
Pour les professionnels, la CRE mettra en place des offres spécifiques, encourageant à déplacer la consommation hors des heures de pointe. Il s’agit de lisser la demande, de réduire la pression sur les infrastructures, et d’accompagner l’intégration progressive des énergies renouvelables. Ce nouveau dispositif sera déployé progressivement, avec une phase d’expérimentation prévue dès le printemps. Les consommateurs disposeront d’outils de suivi en temps réel pour adapter leurs usages au fil de la journée.
Revalorisation des pensions : impacts concrets pour les ménages et les entreprises
Le coup de pouce à venir sur les pensions de retraite sera loin d’être anodin. Pour des millions de retraités et d’actifs, la revalorisation prévue en novembre 2025 va modifier les équilibres. Dans le privé, c’est l’Agirc-Arrco qui ajustera sa formule : une hausse mesurée, pensée pour tenir compte de l’inflation sans mettre en péril la solidité du système. Les partenaires sociaux veillent à préserver le pouvoir d’achat, tout en gardant un œil sur les finances du régime.
Pour les ménages, cette revalorisation touchera aussi bien la pension de base que l’ASPA. Les retraités aux revenus plus faibles bénéficieront d’une revalorisation ciblée. Dans la pratique, cela signifie un budget plus souple, une meilleure capacité à absorber la hausse des dépenses, notamment en santé. Une retraitée de la Creuse, par exemple, verra peut-être son allocation augmenter suffisamment pour financer une mutuelle ou investir dans l’adaptation de son logement.
Les entreprises aussi sont concernées. Les équipes RH devront anticiper l’effet sur les charges sociales, notamment avec la révision de la pension complémentaire Agirc-Arrco. Les salariés proches du départ à la retraite suivront de près l’évolution de la valeur de leurs points. Ici, chaque euro cotisé prend tout son sens, chaque point gagné influe sur la pension finale, et la valeur de ces points sera réactualisée.
Dans les territoires ruraux, où l’accès aux soins et le maintien du bien-être des seniors restent des enjeux majeurs, la revalorisation des pensions pourrait bien changer la donne. Des maisons de santé pluridisciplinaires, mieux financées grâce à ces ajustements, renforceront l’attractivité de zones longtemps délaissées.
En novembre 2025, la France n’aura pas seulement modifié quelques textes réglementaires. Elle aura, pour beaucoup, redéfini la trame de leur quotidien. Reste à voir comment chacun saisira ces nouvelles règles du jeu.